vendredi 14 octobre 2011

Abu Simbel ou le joyau de l'Egypte.


3 h 50, nous embarquons dans le bus avec nos oreillers, pour 3 h de route à travers le désert, où nous assistons au lever du soleil.


Comme le temple d'Isis à Philae, les deux temples construits par Ramsès II étaient voués à la noyade par la construction du haut barrage d'Assouan.
Eux aussi furent sauvés par l'Unesco, grâce à une opération de sauvetage gigantesque. Le pharaon les avait en effet voulus creusés dans la montagne et il a donc fallu découper le roc pour les reconstituer. 12000 tonnes de blocs de 5 à 20 tonnes chacun ont été soigneusement numérotés avant d'être remontés 65m au-dessus de l'emplacement initial. Commencées en 1963, les opérations durèrent huit ans.


Arrivé sur le site, nous sommes accueillis par le guide local qui nous donne quelques informations, avant de nous laisser  le temps de visiter les temples à notre aise. Ci-dessus, le gardien nubien des temples tenant la clef de vie qui ouvre leurs portes.


Les quatre immenses colosses de Ramsès II qui ornent sa façade regardent les eaux du lac Nasser, un éternel et mystérieux sourire aux lèvres. Des effigies de plus petites dimensions de son épouse Nefertari et de quelques-uns de ses enfants sont accolés aux majestueuses statues.


La grande salle, la plus vaste du complexe, est soutenue par huit Ramsès en position osirienne. Le mur à droite illustre la bataille de Qadesh. Le plafond est orné de vautours qui symbolisent la déesse Nekhbet, patronne de la Haute-Egypte.


Le sanctuaire abrite les statues des trois divinités maîtresses du lieu, Amon, Harmakhis, Ptah et du pharaon divinisé.


Deux fois par an, au moment des équinoxes, elles sont illuminées par les rayons du soleil qui pénètre jusqu'au coeur du temple. Seul la statue de Ptah reste dans l'ombre. L'intérieur de la roche reconstituée est accessible au public qui reste béat devant l'exploit technique effectuée.


Le temple d'Hathor est consacré à sa grande épouse royale, Nefertari, divinisée sous la forme de la déesse-vache. Sur sa façade, deux statues colossales de la reine sont encadrées par quatre autres, représentant son époux.


Entrée du petit temple, on remarque que les piliers ont une forme hathorique.


Cette photo illustre bien l'amour profond du pharaon pour sa grande épouse royale, Nefertari.

Après 2 h sur le site et l'émerveillement face à ses représentations splendides en couleurs, la finesse des détails, que ce soit en grandeur nature ou non.


Nous reprenons le bus en sens inverse où nous verrons un joli mirage et une oasis.

1 commentaire:

  1. Splendide lever de soleil et non moins splendides photos

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